Amman, Jordanie
Une jeune réfugiée syrienne âgée de 11se rend à son école à Amman. Sa famille a fui Homs en 2013. En raison de leur difficile situation financière, elle a dû se charger de tâches domestiques. Son esprit résilient lui permet malgré tout d’exceller à l’école : elle est la première de sa classe, rejette l’idée d’un mariage précoce et aspire à devenir pilote quand elle sera grande. Tous les matins, elle change la couche de son petit frère, prépare le déjeuner et se charge de préparer ses deux autres frères. Elle fait ensuite le ménage avant de partir pour l’école. Quatre heures plus tard, elle revient à la maison pour prendre en charge les mêmes responsabilités. Sa mère fait des ménages presque tous les matins et son père est cloué au lit suite aux effets physiques et psychologiques de trois années d’emprisonnement et de torture UNHCR/Diego Ibarra Sánchez
En 2021, le HCR continuera à élaborer des Plans régionaux d réponse pour les réfugiés (RRP) dans de nombreux contextes pour répondre à différentes crises de réfugiés, y compris à des situations mixtes de déplacements de réfugiés-migrants.
Les RRP de 2021 couvrent la réponse inter-organisations dans 33 pays d’accueil en articulant es priorités de protection et de solutions et en décrivant les besoins des réfugiés et d’autres personnes concernées ainsi que ceux des communautés d’accueil impactées par des crises. Les activités de réponse soutiennent les objectifs déclarés dans la Déclaration de New York de 2016 pour les réfugiés et les migrants et garantissent des correspondances appropriées avec le Pacte mondial sur les réfugiés (GCR).
Reconnaissant l’importance de l’approche de l’ensemble de la société, les RRP de 2021 sont élaborés pour comporter des interventions conjointes offrant des réponses aux réfugiés et aux communautés d’accueil prévisibles, immédiates et à moyen terme. Une grande diversité d’acteurs, notamment les Nations unies, d’autres organisations internationales et nationales, la société civile, des organisations confessionnelles et d’autres dirigées par des réfugiés, des institutions de développement et financières et le secteur privé, continueront à créer des synergies avec les gouvernements hôtes. Ces acteurs garantiront la dispense d’une assistance humanitaire et le soutien à un développement durable et veilleront à ce que personnes ne soit laissé de côté.
Plans régionaux de réponse pour les réfugiés : Aperçu des appels (2021)
En tant que plans inter-organisations unifiés, les RRP développent les avantages comparatifs des différents partenaires, tels que les stratégies détaillées visant à répondre aux situations de déplacement avec des implications régionales. En 2021, les RRP intégreront de nouveaux besoins de santé et socioéconomiques causés par la pandémie de COVID-19 au sein des réponses humanitaires en cours. Les plans inter-organisations incorporent une approche orientée vers des solutions en renforçant l'autosuffisance et la résilience à travers une forte vision prédominante et l'engagement cohérent des partenaires et des gouvernements hôtes dans la poursuite de la protection et de solutions pour les réfugiés, les migrants et les membres affectés des communautés d’accueil.
Burundi Régional
Analyse du contexte, de la crise et des besoins
Malgré les plus fortes tensions au Burundi durant les élections de mai 2020, aucun déplacement forcé majeur interne ou transfrontalier n’a été observé dans le pays. Le nouveau gouvernement du Burundi a exhorté les réfugiés qui avaient fui le pays, y compris les critiques du gouvernement et les activistes des droits de l'homme, à rentrer. Depuis août 2020, un nombre croissant de retours volontaires a été facilité depuis la Tanzanie et le Rwanda ainsi que depuis la RDC. Le HCR continuera à faciliter le rapatriement volontaire de réfugiés burundais exprimant leur souhait de revenir mais il demeure crucial d'assurer la protection internationale de réfugiés qui ne cherchent pas à rentrer pour le moment et de respecter pleinement leur droit d'asile.
La majorité de la population de réfugiés reste dépendante de l’assistance humanitaire. Ils vivent dans des camps densément peuplés sans abris, services de santé ni infrastructures WASH adéquats et reçoivent des rations alimentaires réduites dans plusieurs financement pour cause de sous-financements. La pandémie de The COVID-19 a encore exacerbé cette situation.
Les réfugiés burundais sont confrontés à de nombreux risque de protection, en particulier à la violence sexiste, notamment les relations sexuelles de survie et les mariages précoces en raison de l’accès limité à des moyens de subsistance, des fermetures d’écoles, du surpeuplement des abris, du manque d’alimentation en énergie domestique et de la réduction de l’assistance humanitaire. Les enfants réfugiés représentent plus de 50 % de la population de réfugiés et sont exposés à des risques particuliers. La situation des enfants non-accompagnés et séparés est particulièrement préoccupante dans la mesure où nombre d’entre eux souffrent de négligence. Les adolescents ont de plus en plus recours à des mécanismes d’adaptation négatifs.
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Kibondo, Tanzanie
Une réfugiée burundaise est assise avec sa plus jeune fille devant son habitation dans le camp de réfugiés de Nduta, Tanzanie. Quelque 1300 familles réfugiées sont impliquées dans un projet de production de légumes visant à diversifier les régimes alimentaires et à améliorer la nutrition des ménages. Ce projet dirigé conjointement par le HCR et le Conseil danois pour les réfugiés aide les familles à établir des « petits jardins » en leur fournissant des semences de légumes, des outils et une formation sur les bonnes pratiques agricoles
Danish Refugee Council/Christina JohnSituation prévue en 2021 et au-delà
Dans le contexte de la réponse aux réfugiés, les partenaires du RRP continueront à prioriser le soutien aux enfants, aux femmes, et aux personnes handicapées ou ayant d’autres besoins spécifiques et à consolider les mécanismes de protection communautaires. Le soutien psychosocial et à la santé mental sera intensifié.
Il est urgent de créer de meilleures conditions pour la promotion de l’autosuffisance des réfugiés dans les pays d’asile. Cela sera possible grâce au renforcement des possibilités de moyens de subsistance, à l’élargissement des interventions de l’assistance en espèces promouvant l’inclusion financière des réfugiés et leur contribution à l’économie locale et leur plus forte inclusion socioéconomique (particulièrement dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’emploi). Les partenaires du RRP chercheront à intégrer les réponses pour les réfugiés avec des plan de développement et des initiatives promouvant la croissance socioéconomique en intensifiant les interventions au niveau des moyens de subsistance dans les camps de réfugiés, les districts et les zones urbaines d’accueil et en assurant l’inclusion des réfugiés dans les systèmes et les services nationaux. Les partenariats avec le secteur privé seront renforcés pour améliorer les possibilités d'emploi des réfugiés dans le cadre d'un plaidoyer et d'efforts politiques.
Le rapatriement volontaire prévu de quelque 141 000 réfugiés burundais en 2021, essentiellement depuis la Tanzanie (93 000) et le Rwanda (40 000) nécessite le renforcement des centres de conseils, d’enregistrement et de départ, la rénovation et/ou la construction d’installation de transit et le recrutement de personnel qualifié supplémentaire chargé des formalités préalables aux départs et du soutien logistique. Un dépistage de la COVID-19 doit être organisé pour tous les réfugiés partants et nécessité donc une mise à niveau des installations de santé et WASH.
Retour volontaire de réfugiés burundais depuis le Rwanda
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Suie à une consultation tripartite au niveau technique entre le HCR et les gouvernements du Rwanda et du Burundi, le 13 août 2020, les partenaires du RRP s'efforcent de soutenir les réfugiés exprimant le désir de rentrer dans leur pays d’origine suite à cinq années d’asile au Rwanda. En septembre et en octobre 2020, plus de 15 000 réfugiés ont fait enregistrer leur intention de rapatriement volontaire. En collaboration avec les autorités du Rwanda et du Burundi, les partenaires du RRP ont organisé neuf convois de retournés rapatriant près de 4750 réfugiés burundais au cours des deux premiers mois. Les partenaires du RRP n’encouragent pas le retour de réfugiés au Burundi mais se tiennent prêts à faciliter le rapatriement volontaire comme une importante solution durable pour ceux qui choisissent de rentrer. Face aux tendances actuelles d’enregistrement et aux prévisions de rapatrier au moins 5000 réfugiés par semaine, on estime que 80000 réfugiés burundais auront été aidés à rentrer chez eux à la fin de l’année 2020 et que 40 000 Burundais volontaires pourraient être volontairement rapatriés depuis le Rwanda en 2021. Sur la photo, une mère réfugiée burundaise et son enfant se préparent à prendre un bus dans la ville frontière rwandaise de Nemba pour retourner chez elles après avoir vécu dans les camps de depuis 2015.
UNHCR/Eugene SibomanaPriorités de la réponse en 2021
Le RRP 2021 du Burundi RRP présente la stratégie de réponse multi-agences et les besoins financiers de 35 partenaires soutenant les gouvernements hôtes. La stratégie prévoir une protection et une assistance aux réfugiés burundais dans les quatre principaux pays d’asile, assiste les membres affectés des communautés d’accueil et apporte un soutien aux réfugiés retournant au Burundi. La mise à niveau du plan élaborée conformément au Modèle de coordination des réfugiés suit une approche globale, axée sur des solutions en incluant l’impact sur les communautés d’accueil. Le RRP de 2021 RRP pour la situation au Burundi envisage un plus fort engagement auprès des partenaires du développement et de la consolidation de la paix pour renforcer les services et les infrastructures dans les zones d’accueil et de retour des réfugiés. Un Plan inter-organisations conjoint de retour et de réinsertion des réfugiés en 2021 est en cours d’élaboration pour renforcer la capacité d’absorption et les possibilités de réintégration dans les zones de retour au Burundi, en complément du RRP. Il répond au nombre croissant de retours de réfugiés au Burundi depuis août 2020 et au nombre continuellement élevé de rapatriements volontaires prévus en 2021.
L’Ouganda, la RDC et le Rwanda ont élaboré des réponses pour les réfugiés conformes au Modèle de coordination des réfugiés, en leur accordant le droit de se déplacer, en leur donnant accès aux services sociaux nationaux et en soutenant leur objectif d’autosuffisance. Les efforts visant à une plus grande autonomie des réfugiés sont toutefois sévèrement bâillonnés par les contraintes sur place, telles que l’inadéquation des ressources, le manque d’opportunités économiques, la faiblesse des infrastructures et les défis sécuritaires. La Tanzanie maintient une politique de campement et un environnement limitant les moyens de subsistance.
En 2021, les partenaires du RRP continuer à protéger l’accès à l’asile et à assurer la réception, la protection et l’assistance aux réfugiés burundais, y compris les nouvelles arrivées par une assistance ciblant les personnes ayant des besoins spécifiques en suivant une approche communautaire. Les réfugiés seront enregistrés et recevront des documents (cartes nationales d’identité, enregistrement des naissances et des mariages). Les partenaires du RRP intensifieront en outre les activités visant à renforcer la coexistence pacifique et la cohésion sociale entre les communautés d’accueil, les réfugiés, notamment à travers la protection de l’environnement. Les activités de prévention et de réponse à la COVID-19 seront poursuives tout au long de l’année 2021 et les insuffisances cruciales du secteur WASH seront priorisées.
Informations complémentaires
Source: UNHCR
Source: Financial Tracking Service
République Démocratique du Congo Régional
Analyse du contexte, de la crise et des besoins
La complexité de la crise de la RDC s’est poursuivie en 2020 avec la situation sécuritaire se détériorant progressivement en raison des conflits interethniques et des attaques armées dans le Sud-Kivu. Cette situation a été aggravée par la pandémie de COVID-19 et la récurrence d'une flambée d’Ébola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Depuis 2019 et tout au long de l’année 2020, l’augmentation de la violence combinée à d’autres causes profondes comme les défis socioéconomiques majeurs, les insuffisances structurelles et la dynamique liée à la gouvernance et aux ressources minérales, a provoqué le déplacement interne passif de près de 5 millions de personnes, en créant la plus importante situation de personnes déplacées en Afrique.
La majeure partie des personnes déplacées restent en RDC mais des dizaines de milliers de nouveaux réfugiés ont fui et traversé les frontières depuis le début de l’année 2019. Les réfugiés ont continué à fuir essentiellement des zones orientales des provinces du Nord et du Sud Kivu et de l’Ituri à destination de l’Ouganda et d’autres pays des Grands Lacs et depuis le Haut Katanga et du Tanganyika à destination de la Zambie et d’autres pays d’Afrique australe. Certains pays d’accueil de la région ont enregistré une réduction des flux de sortie et d’autres, en particulier le Burundi et l’Angola, ont fait état d’une réduction nette de la population congolaise attribués aux retours spontanés, laissant suggérer une stabilité générale dans certaines régions d’origine.
Les besoins des réfugiés congolais dans la région restent importants et la situation précaire de la plupart des pays accueillant ces réfugiés dans le contexte de la pandémie de COVID-19 témoigne de l’importance de rapprocher l’assistance humanitaire et à la protection. Les mesures de prévention de la COVID-19 ont provoqué des risques de protection accrus pour les réfugiés de la RDC ayant des besoins spécifiques. Les rapports de violence sexiste ont augmenté et les mesures telles que la fermeture d’écoles et la suspension d’espaces adaptés aux enfants et les activités sportives ont donné lieu à la négligence d’enfants et à l’engagement d'adolescents dans des mécanismes d’adaptation négatifs. En Zambie, une réduction importante de la scolarisation des filles a été enregistrée depuis le confinement. En outre, la prolongation des mesures de confinement pour prévenir et réduire la propagation de la COVID-19 ont eu un impact négatif sur la situation économique des réfugiés puisqu’ils ne pouvaient plus s’adonner aux activités de leurs moyens de subsistance habituels.
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Zombo, Ouganda
Une demandeuse d’asile âgée de dix-huit ans tient son enfant âgé de six mois à Zombo, près de la frontière ougandaise avec la RDC. Elle est ici depuis plus d’un mois après avoir fui les attaques des milices dans la province de l’Ituri de la RDC. En juillet 2020, le HCR, le gouvernement de l’Ouganda et des partenaires ont mené une intervention d’urgence dans le district de Zombo visant à recevoir des milliers de demandeurs d’asile bloqués dans le no-man's land entre l’Ouganda et la RDC depuis la fin du mois de mai. Les points-frontière de Guladjo et de Mount Zeu sont ouverts depuis trois jours pour accueillir des civils faisant partie des 45 000 personnes estimées avoir été déplacées par la violence des milices à l’est de la RDC. À l’instar de nombreux pays, l’Ouganda a fermé ses frontières en mars pour contenir la propagation de la COVID-19. À leur arrivée à la frontière, tous les demandeurs d’asile ont été soumis à un dépistage sécuritaire et sanitaire. Les personnes vulnérables ont été identifiées et ont bénéficié d’une assistance accélérée. La quarantaine de 14 jours obligatoire et le dépistage de la COVID-19 sont effectués dans l’Institut agricole de Zewdu où leur arrivée est enregistrée et où ils reçoivent de la nourriture et une assistance de base.
UNHCR/Rocco NuriSituation prévue en 2021 et au-delà
Le RRP 2021 de la RDC regroupe 70 partenaires. Il vise à prendre en compte les besoins des nouvelles arrivées de réfugiés congolais dans la région et de ceux qui se trouvent dans des situations qui se prolongent et à assister les membres impactés des communautés d’accueil. Une protection et une assistance seront fournies aux réfugiés et aux demandeurs d’asile congolais par tous les partenaires humanitaires et au développement impliqués dans le RRP de la RDC. Il sera davantage focalisé sur l’élaboration d’opportunités de moyens de subsistance durables conformément au Pacte mondial sur les réfugiés pour les réfugiés et les populations d’accueill en favorisant ainsi leur coexistence pacifique. Le HCR et les partenaires poursuivront le plaidoyer avec les autorités du pays d’accueil en faveur de l’inclusion des réponses humanitaires dans les services du système national, essentiellement dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau et des services sociaux.
Priorités de la réponse en 2021
En 2021, les priorités pour la protection des enfants seront le renforcement des réseaux de protection des enfants et la poursuite de la gestion des cas ainsi que la surveillance et le suivi des enfants non-accompagnés et séparés. Le traçage et la réunification des familles seront également facilités. Pour l’éducation, la réponse visera à donner des lcurs de rattrapage aux élèves ne pouvant pas suivre des programmes d’apprentissage à distance et pour les classes importantes suivies d’examens.
Grâce au RRP, les partenaires chercheront à renforcer les moyens de subsistance et la résilience des réfugiés de la RDC et des communautés d’accueil. En Zambie, les partenariats seront renforcés par des institutions financières pré-identifiées pour renforcer l’accès à des services financiers, des formations en capacités financières, des formations en compétences entrepreneuriales de base, la fourniture de capital d’entreprise et l’accès aux informations sur le marché aux personnes, et la la micro-épargne communautaire et les groupes de prêt. En RDC, les agences financerong des activités lucratives de groupes mixtes (population d’accueil et réfugiés/demandeurs d’asyle) afin de promouvoir la coexistence pacifique entre les deux groupes de population. Les partenaires continueront à organiser des ateliers de renforcement des capacités en vue de développer les compétences en gestion de projets de petites entreprises. Au Burundi, certaines des principales actions proposées aux jeunes réfugiés et aux adultes sont la formation professionnelle et des stages dans des entreprises locales, une formation et au soutien financier à des activités lucratives et un soutien aux techniques et aux équipements agricoles.
Soutien à l’intégration locale et au renforcement de la relation humanitaire-développement
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Les partenaires du RRP en Zambie soutiennent le programme d’intégration locale qui cherche à combler l’écart entre l’assistance humanitaire traditionnelle et les interventions pour le dveloppement à plus long terme. Les services sociaux et es opportunités infrastructurelles et économiques durables sont offertes essentielleemnt aux situations de réfugiés les plus anciennes et à la réponse congolaise en cours. Le ptogramme d’intégration locale contribue en outre à l’objectif stratégique du Partenariat Zambie-Nations unies pour le développement durable (2016-2021) devant favoriser un développement socioéconomique inclusif et la participation des réfugiés. Le programme d’intégration locale porte sur les avantages comparatifs de neuf agences des Nations unies qui travaillent en étroite coopération avec les autorités gouvernementales et des partenaires locaux.
UNHCR/Enoch Kavindele JrEn 2021, les partenaires du RRP continueront à travailler sur des projets environnementaux come ceux mis en place au Rwanda. L’engagement sera maintenu auprès du ministère de la Gestion des situations d’urgence dans des projets devant bénéficier aux réfugiés et aux communautés d’accueil dans le cadre d’un financement de l’Association internationale de développement accordé par la Banque mondiale.
Les programmes de réponse en Afrique australe ont été adapté de manière à respecter la distanciation sociale et d’autres mesures d’atténuation de la COVID-19. En 2021, les partenaires du RRP continueront à se focaliser sur la communication sur les risques pour propager des informations sur la prévention et les services liés à la COVID-19. Des installations de lavage des mains seront installées et du savon sera distribué pour poursuivre les bonnes pratiques d’hygiène et réduire le risque de propagation de la COVID-19. Pour répondre aux multiples risques de santé des réfugiés, les partenaires renforceront l’accès aux soins de santé. Le traçage des cas de COVID-19 sera renforcé et des professionnels de santé qualifiés supplémentaires seront employés.
Les opérations de rapatriement volontaire reprendront en 2021, en offrant des conditions incitant à un retour durable. En RDC, environ 5000 réfugiés et demandeurs d’asile ont exprimé leur intention de retourner. Leur rapatriement volontaire sera organisé sous réserve que des ressources soient mises à disposition. L’intégration locale bénéficiera d’un soutien pour ceux qui désireront rester. Les partenaires du RRP continueront à traiter les cas vulnérables de réfugiés de la RDC ayant besoin de se réinstaller.
Informations complémentaires
Source: UNHCR
Source: Financial Tracking Service
Soudan du Sud Régional
Analyse du contexte, de la crise et des besoins
Les conditions ne sont pas encore favorables à la facilitation de rapatriements volontaires sûrs et dignes au Soudan du Sud en raison du conflit armé et des violations des droits humains. Cela malgré la signature, le 12 septembre 2018, de l'Accord revitalisé sur la résolution du conflit au Soudan du Sud (R-ARCSS) par les parties belligérantes et la formation, en février 2020, du Gouvernement d’unité nationale de transition. Certains réfugiés sud-soudanais sont retournés dans leur pays mais les déplacements forcés à grande échelle continuent dans le pays et de nouveaux afflux de réfugiés ont été enregistrés dans tous les pays d’asile en 2020.
Dans tous les pays, les partenaires du RRP collaborent avec les gouvernements hôtes à la promotion de l’inclusion des réfugiés dans les systèmes nationaux et à l’assurance de leur accès à des services de base au même titre que les communautés d’accueil. Mais des défis considérables persistent encore. La majorité des réfugiés sud-soudanais dans la région sont accueillis dans des zones éloignées, sous-développées et non desservies économiquement. Les communautés d’accueil se trouvent souvent elles-mêmes dans une situation socioéconomique précaire, affectée par l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Elles peuvent pâtir de l’accès limité aux services sociaux de base et aux infrastructures économiques ainsi que de la rareté des possibilités de moyens de subsistance. La présence de réfugiés pourrait exacerber encore davantage leur situation en intensifiant la course aux services sociaux limités, aux opportunités de moyens de subsistance et aux ressources naturelles. Ces défis liés au développement doivent être pris en charge d’urgence pour prévenir les tensions entre les réfugiés et les communautés d’accueil qui pourraient avoir une incidence négative sur la protection et la sécurité des réfugiés. La pandémie de COVID-19 et les graves inoncations dans la région ont exacerbé une situation déjà difficile.
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Camp de réfugiés de Jewi, Ethiopie
Un enfant réfugié sud-soudanais prépare un repas au camp de réfugiés de Jewi en Ethiopie. Les cinq plus grands pays d’accueil de réfugiés maintiennent une politique d’asile ouverte. L’Ethiopie, le Kenya et l’Ouganda s’avèrent offrir un accueil exceptionnel et incluent de plus en plus les réfugiés dans leurs services sociaux nationaux. Des politiques progressives, hors camps, sont louablement appliquées par les gouvernements du Soudan et de la RDC qui méritent un soutien plus important.
UNHCR/Eduardo Soteras JalilLes réfugiés burundais sont confrontés à de graves risques de protection, en particulier à la violence sexiste, en raison de pratiques traditionnelles néfastes, de la perte de revenus et d’opportunités de moyens de subsistance, des fermetures d’écoles, du surpeuplement des abris, du manque d’alimentation en énergie domestique et de la réduction de l’assistance humanitaire. Les enfants réfugiés représentent plus de 65 % de la population de réfugiés et sont exposés à des risques particuliers. La situation de dizaines de milliers d’enfants non-accompagnés et séparés est particulièrement préoccupante dans la mesure où nombre d’entre eux souffrent de harcèlement, d’exploitation, de négligence et d’abus. De nombreux enfants réfugiés sont déscolarisés en raison de la pandémie et parce que les niveaux élevés de pauvreté contraignent les enfants à travailler.
Il en résulte que de nombreux enfants sont exposés au travail d’enfants, aux mariages précoces et à des conséquences comme faire l’objet de contrebande et de trafics. L’identification, l’évaluation et le soutien ciblé aux enfants en situation de risque restent limités et viennent s’ajouter au manque de services de protection spécialisés, en particulier dans les zones éloignées.
Situation prévue en 2021 et au-delà
Les partenaires du RRP renforceront les systèmes de protection des enfants, notamment l’enregistrement des naissances, la priorisation de la réunification familiale et de soins alternatifs et ils renforceront l’accès à une éducation de qualité. Les partenaires du RRP intensifieront également la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, prioriseront l’appui aux personnes ayant des besoins spécifiques, consolideront les mécanismes de protection communautaires et renforceront le soutitn psychosocial et à la santé mentale.
Les partenaires du RRP continueront à renforcer la réponse aux besoins vitaux des réfugiés sud-soudanais tout en renforçant les mécanismes nationaux de protection et de résilience dans les pays d’asile. Il est urgent de créer de meilleures conditions pour la promotion de l’autosuffisance des réfugiés dans les pays d’asile par des opportunités de moyens de subsistance accrues, l’élargissement de l’assistance en espèces et l’inclusion socioéconomique des réfugiés, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducatione t de l’emploi. Il est essentiel de renforcer la liberté de circulation et l’accès des réfugiés à des marchés comme l’agriculture à petite échelle pour pallier l’insécurité alimentaire chronique consécutive à la réduction répétée des rations alimentaires. Les partenaires du RRP chercheront à intégrer la réponse aux réfugiés dans les plans de développement et les efforts entrepris pour promouvoir la croissance socioéconomique.
Innovations produisant des revenus pour les réfugiés et les communautés d’accueil durant la crise de la COVID-19
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Face à la pandémie de COVID-19, aux réductions des rations alimentaires, à la diminution du financement humanitaire, les partenaires du RRP de l’Ouganda ont recours à des innovations pour créer des opportunités de moyens de subsistance alternatives, inecter des espèces dans la micro-économie et atténuer l’insécurité alimentaire et les mécanismes d’adaptation négatifs. Pour augmenter leurs revenus, les tailleurs réfugiés dans les établissements de réfugiés ouganais produisent des masques faciaux que le HCR achète pour les distribuer dans ces établissements. Les réfugiés s'adonnent également à des activités à forte intensité de main d'oeuvre dans la construction et dans des activités de protection de l'environnement comme la réhabilitation de routes et la culture d'arbres. En novembre 2020, le HCR a lancé une ferme commerciale pour les réfugiés et les communautés d’accueil dans le district d’Adjumani dans le nore de l’Ouganda dans le cadre de sa stratégie d’atténuation des effets de la COVID-19 sur les Ougandais et les réfugiés sud-soudanais. Cette initiative créera des centaines de nouveaux emplois et des revenus pour les réfugiés et les communautés d’accueil, augmentara la sécurité alimentaire et favorisera la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil.
UNHCR/Frederic NoyPriorités de la réponse en 2021
Le RRP 2021 du Soudan du Sud présente la stratégie de réponse multi-organisations et les besoins financiers de 94 partenaires en aidant les gouvernements à fournir une protection et une assistance dans les cinq principaux pays d’asile. La mise à jour du plan, élaborée conformément au Modèle de coordination des réfugiés, suit une approche globale, axée sur des solutions en incluant l’impact sur les communautés d’accueil. Le RRP 2021 pour le Soudan du Sud envisage un plus ferme engagement auprès des partenaires au développement et à la consolidation de la paix. Il reconnaît la nécessité d’aller au-delà d’une assistance d’urgence pour renforcer la résilience et l’autosuffisance des réfugiés sud-soudanais et aider les communautés d’accueil pour renforcer la coexistence pacifique.
L’Ethiopie, le Kenya, l’Ouganda, la RDC et le Soudan ont élaboré des réponses pour les réfugiés conformémement au Pacte mondial sur les réfugiés en articulant des réponses multipartites priorisées. La mise en place de la Plateforme d’appui de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), lancée lors du Forum mondial sur les réfugiés en décembre 2019, associée aux promesses du Soudan du Sud et les cinq pays du RRP, contribuera à une stratégie intégrée de protection et de solutions pour les réfugiés sud-soudanais.
Le RRP facilitera la participation des réfugiés aux initiatives de consolidation de la paix en promouvant la cohésion sociale entre les communautés de réfugiés et d’accueil et les efforts de réconciliation nationale au Soudan du Sud. Des interventions sont également prévues pour promouvoir une énergie durable et prévenir ou inverser la dégradation de l’environnement sur les sites de réfugiés. Les activités de prévention et de réponse à la COVID-19 seront poursuives et les insuffisances cruciales du secteur WASH seront priorisées tout au long de l’année 2021.
Informations complémentaires
Source: UNHCR
Source: Financial Tracking Service
Syrie Régional
Analyse du contexte, de la crise et des besoins
La crise syrienne demeure la plus importante situation de réfugiés dans le monde, certains réfugiés se trouvant en déplacement depuis près d’une décennie. La Turquie, le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Égypte continuent d’accueillir collectivement plus de 5,5 millions de réfugiés. La Turquie accueille le nombre le plus élevé de réfugiés dans le monde et le Liban et la Jordanie compte parmi les pays enregistrant la plus forte concentration de réfugiés par habitant dans le monde. Malgré les efforts des gouvernements hôtes, fortement soutenus par la communauté internationale depuis de nombreuses années, les crises à plusieurs niveaux dans la région ont un impact profond sur les pays d’accueil, les communautés d’accueil et les réfugiés vulnérables. Cette situation a exacerbé les conditions socioéconomiques en exacerbant davantage les vulnérabilités sous-jacentes et les risques accrus pour la protection.
L’impact de la COVID-19 a rendue encore plus difficile la situation pour les réfugiés syriens. Les taux de pauvreté étaient déjà élevés et les réfugiés ont perduré leurs moyens de subsistance. Ils s’endettent et sont de moins en moins capables de faire face à leurs besoins fondamentaux comme la nourriture, l’éducation, la santé et leurs loyers en raison de l’impact de la COVID-19. Plus de 60 % des ménages de réfugiés ont déclaré avoir perdu leur emploi et l’intégralité de leurs revenus en raison de la pandémie dans certains pays du 3RP. La consommation alimentaire a été réduite. Quelque 35 % des enfants sont déscolarisés et plus de 20 % ne peuvent pas poursuivre leur éducation par l’apprentissage à distance. Les risques pour la protection prévalent également : risque de faire l’objet de trafics ; liberté de circulation limitée ; manque de documents ; problèmes de logement, de terres et de biens ; violence sexuelle et sexiste ; et les problèmes de protection des enfants devant persister et, dans certains cas, augmenter en 2021.
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Barja, Liban
Une réfugiée syrienne âgée de dix ans joue avec la petite sœur de trois ans chez elles à Barja, Liban. Leur famille vient du village de Gdaidet al Turkman à l’est de Ghouta, à la sortie de Damas, la capitale syrienne. Elles ont fui au Liban en 2014 et attendent leur réinstallation en Norvège. La pandémie de COVID-19 a suspendu les réinstallations internationales de réfugiés dans le monde entier en séparant certaines familles et en les bloquant à des milliers de kilomètres de distance. Le HCR redoute que les voyages internationaux risquent d’accroître l’exposition des réfugiés au virus. La réinstallation restant encore une solution vitale pour de nombreux réfugiés, le HCR appelle les Etats à garantir que la circulation puisse être maintenue pour les cas d’urgence les plus cruciaux chaque fois que possible.
UNHCR/Diego Ibarra SánchezSituation prévue en 2021 et au-delà
Les difficultés auxquelles sont confrontées les communautés d’accueil vulnérable sont graves depuis longtemps et s’aggravent encore aujourd’hui. La COVID-19 a accéléré la pauvreté et le chômage. Au cours de l’année dernière, les prix alimentaires ont augmenté de près de 100 % dans certains pays. De nombreux membres de communautés d’accueil, notamment les ménages dirigés par des femmes, travaillent dans le secteur informel et sont souvent ignoré par les filets de sécurité nationaux. L’emploi des jeunes est de près de 50 % dans certains pays. Les pays d’accueil sont également confrontés à des défis macroéconomiques sans précédent. Après presque une décennie d'accueil de certaines des personnes les plus vulnérables dans le monde, ces gouvernements sont aujourd'hui durement touchés par l’aggravation des conditions économiques et la montée des pressions financières. Cette situation exerce des tensions nouvelles et graves sur la capacité des institutions nationales et locales à maintenir des services pour tous, en risquant de menacer la cohésion sociale et d’annuler les gains du développement durement acquis. Ces tendances se poursuivront probablement en 2021 et au-delà.
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Camp d’Azraq, Jordanie
Malgré les mesures de prévention du coronavirus, les hôpitaux et les installations médicales du camp d’Azraq Camp continuent de fonctionner normalement pour les cas d’urgence et les nouvelles naissances. Le personnel médical a reçu des équipements de protection individuelle (EPI) pour protéger la santé du personnel et des patients. Le camp d’Azraq dans le nord de la Jordanie accueille quelque 40 000 réfugiés syriens. Conformément aux mesures gouvernementales de prévention de la propagation de la COVID-19, des restrictions ont été imposées à l’entrée et à la sortie des camps de réfugiés en Jordanie. Les supermarchés et les boutiques sont ouverts dans le camp entre 10 heures et 16 heures, comme dans le reste de la Jordanie. À leur retour dans les camps, les réfugiés devront rester en auto-isolement pendant deux semaines dans les abris de quarantaine nouvellement construits dans des salles « Rubb » pour prévenir la propagation du coronavirus à la population des camp.
UNHCR/HawariPriorités de la réponse en 2021
En 2021, plus de 150 partenaires du 3RP, conformément au modèle de coordination des réfugiés et à la mise en œuvre des ODD, continueront de soutenir les gouvernements hôtes dans leurs efforts de promotion de la résilience pour tous, s’assurer que personne ne soit laissé de côté et veiller à pouvoir couvrir les besoins des réfugiés syriens, des communautés d’accueil et d’autres populations vulnérables.
En 2021, la réponse du 3RP comprendra des programmes et des activités qui chercheront ensemble à faire progresser les quatre domaines suivants en étroite coordination avec les parties prenantes nationales et avec des acteurs comme les Institutions financières internationales :
Protection des personnes : La protection des personnes est au cœur de la réponse du 3RP pour veiller à ce que personne ne soit laissé de côté. Cette approche informe tous les aspects du plaidoyer et de la programmation. Les programmes et les activités clés dans ce domaine sont l’appui à l’accès à la protection, le non-refoulement, l’enregistrement, le renforcement de l’espace de protection, la prévention et la réponse à la violence et à l’exploitation, le traitement des cas, la facilitation des orientations, l’assistance juridique et la diffusion des informations.
Promotion de solutions durables : Les réfugiés continuent d’avoir besoin d’accéder au territoire, à une protection internationale et à un soutien humanitaire dans les pays d’asile. Face à la durée de cette situation, les réfugiés ont également besoin d’urgence de solutions durables afin de pouvoir envisager l’avenir avec espoir et dignité. Les programmes et les activités clés dans ce domaine sont la réinstallation et les possibilités complémentaires, le soutien aux personnes prenant une décision volontaire et informée de retour en Syrie et la promotion des opportunités locales.

Duhok, Irak
Une réfugiée syrienne âgée de soixante-dix ans est assise devant un abri dans le camp de Bardarash à Duhok, Irak. Elle est arrivée la veille avec six membres de sa famille et a besoin d’une assistance médicale. Le HCR continue de recevoir des réfugiés ayant traversé la frontière depuis le nord-est de la Syrie vers l’Irak pour échapper à l’offensive militaire le long de la frontière avec la Turquie. Des milliers de réfugiés syriens ont été transportés depuis les zones frontalières vers le camp de réfugiés de Bardarash, à quelque 150 kilomètres à l’intérieur de l’Irak. La plupart sont des femmes, des enfants et des personnes âgées dont certains on besoin d’un soutien psychosocial.
UNHCR/Hossein FatemiContribution à une vie digne : La crise continue d’affecter le bien-être socioéconomique des populations vulnérables en raison de divers facteurs causant les privations auxquelles sont confrontés les réfugiés et les populations d’accueil vulnérables. Le soutien aux conditions et aux opportunités permettant à tous de mener une vie digne est une priorité pour tous les partenaires du 3RP dans différents secteurs. Les programmes et les activités clés dans ce domaine sont l’assistance polyvalente sous forme d’espèces, les opportunités de moyens de subsistance, la santé et les services WASH, les systèmes pour les réfugiés et les communautés d’accueil vulnérables et le soutien sous forme d’abris pour les réfugiés dans les camps.
Renforcement des capacités locales et nationales : L’élargissement des capacités des institutions et des systèmes contribue à fournir une protection et des services sociaux essentiels, à favoriser la cohésion sociale et à développer les opportunités pour les communités affectées de parvenir à une vie digne. Les programmes et les activités clés dans ce domaine sont le renforcement des capacités et la formation des institutions publiques à tous les niveaux, le soutien aux infrastructures et aux services locaux, le soutien technique et le renforcement des partenariats politiques et autres par une grande diversité d’acteurs locaux.
Notes
- Les chiffres pour les personnes dans le besoin et les personnes ciblées incluent les réfugiés et les retournés ainsi que les membres affectés des communautés d’accueil. Ils sont toutefois provisoires et soumis à la planification des opérations en cours pour 2021. Les besoins financiers sont préliminaires et dans l’attente de leur finalisation et de leur approbation par les partenaires.
- Les chiffres pour les personnes dans le besoin et les personnes ciblées incluent les réfugiés ainsi que les membres affectés des communautés d’accueil. Ils sont toutefois provisoires et soumis à la planification des opérations en cours pour 2021. Les besoins financiers sont préliminaires et dans l’attente de leur finalisation et de leur approbation par les partenaires.
- Les chiffres pour les personnes dans le besoin et les personnes ciblées incluent les réfugiés ainsi que les membres affectés des communautés d’accueil. Ils sont toutefois provisoires et soumis à la planification des opérations en cours pour 2021. Les besoins financiers sont préliminaires et dans l’attente de leur finalisation et de leur approbation par les partenaires.
- Les chiffres pour les personnes dans le besoin et les personnes ciblées incluent les réfugiés ainsi que les membres affectés des communautés d’accueil. Ils sont toutefois provisoires et soumis à la planification des opérations en cours pour 2021. Les besoins financiers sont préliminaires et dans l’attente de leur finalisation et de leur approbation par les partenaires.